Le 13 avril, le comité PME – PMI de la CCI France Russie s’est réuni pour la première fois au format visio-conférence pour discuter des conséquences du Covid-19 sur les entreprises. Plusieurs chefs d’entreprises ont pris la parole pour témoigner auprès de la cinquantaine de participants.

Antoine Leygonie-Fialko, fondateur et dirigeant de Cadran a expliqué que cette crise lui donnait plus de temps pour communiquer davantage avec ses partenaires dans le reste du monde. Impossible selon lui de prédire comment la situation va évoluer dans les semaines, mois et années à venir.

Gilles Chenesseau, directeur commercial de Tsar Voyages et membre du CA de la CCI France Russie a décrit comment son entreprise a été très durement touchée par la fermeture des frontières. En plus de baisser au maximum les charges fixes, l’entreprise a mis en place des systèmes pour faciliter la communication et le travail à distance.

Pour Alexis Saporta de Vybor Podarkov, il est important de maintenir une bonne ambiance au sein de l’équipe en continuant à se réunir en ligne régulièrement. C’est aussi une opportunité pour réfléchir à l’élargissement de sa gamme de produits.

Patrick Longuet, fondateur des Boulangeries François a du arrêter complètement ses activités (magasins et livraison) le 1er avril. Selon lui, « cette crise à créer des aspects positifs pour analyser les coûts inutiles par exemple et redémarrer avec des bases plus solides ». Il trouve difficile d’avoir des informations claires et précises pour les aides possibles et sur les remises concernant les loyers.

Il est important d’assurer un certain contrôle sur le travail effectué à distance par les différentes équipes pour Anastasia Semenchenko, co-fondatrice du bureau d’étude MK3. Il y a de nombreuses difficultés pour recevoir les paiements et pour les garanties bancaires.

Arnaud Benoit, fondateur de Inov’office a parlé de la réorganisation de son activité et de ses services pour défendre les locataires. Ce n’est pas la première crise qu’il subit en Russie, et reste optimiste pour une reprise rapide de l’activité. Il est convaincu que nous ne travaillerons plus de la même manière après ces événements, avec notamment plus de télétravail.

Le fondateur d’Atsal a parlé d’une « hyper transformation du système RH ». Alexandre Stefanesco a expliqué que la digitalisation allait s’accélérer dans son secteur et dans d’autres et que des compétences de « gestion sanitaire » seraient à développer pour les DRH.

Vous pouvez vous abonner aux invitations aux réunions du Comité en envoyant une demande à comites@ccifr.ru.