Comme l’ont noté les intervenants, le nombre d’acheteurs de biens immobiliers de luxe dépasse aujourd’hui la quantité de biens mis en vente. En outre, la clientèle de plus en plus exigeante complique le processus de sélection. Cependant, malgré la crise, le nombre de clients sur le marché de l’immobilier n’a pas baissé, la demande reste stable.
En général, les acquéreurs de biens immobiliers de luxe à l’étranger pour le travail ou les vacances sont des cadres supérieurs, des entrepreneurs et différents organismes de placement. À l’heure de la mondialisation, près d’un quart de la population fortunée a vécu dans trois pays ou plus pour raison personnelle ou professionnelle.
Les millionnaires privilégient les placements dans l’immobilier résidentiel, situé dans les grandes capitales économiques et les beaux lieux de villégiature intemporels, considérés comme un investissement à risque limité. Les villes les plus prisées sont Genève, Paris, Londres et New York, où les prix de l’immobilier de luxe sont en hausse constante ces 20 dernières années. L’Espagne, le Monténégro et la Croatie sont des destinations à fort potentiel. En tête de classement, on trouve le Portugal (Lisbonne) et Cuba, pour qui l’intérêt ne cesse de croître.
Parmi les grandes tendances de l’immobilier de luxe locatif, les experts citent la demande des clients pour des surfaces de plus de 70 m², un locataire stable, des budgets de minimum 3 millions de roubles, ainsi qu’une augmentation de 30 % du nombre d’appartements mis en vente ou en location.
Les participants au petit déjeuner ont également eu droit à une présentation des biens immobiliers d’exception mis en vente à Moscou.
Dans la dernière partie du petit déjeuner, Yuri Lebedev, conseiller chez Baker & McKenzie, a évoqué le statut juridique des appartements et répondu aux questions des participants concernant l’achat de biens immobiliers résidentiels et non résidentiels, ainsi que l’impôt sur la fortune.