La pandémie est une épreuve sérieuse pour le monde entier. Aider les personnes confinées à maintenir leur niveau de vie – telle est désormais la tâche des sociétés de logistique et d’e-commerce. Sergueï Krouglov, président de DPD en Russie et dans les pays de la CEI, a expliqué comment garantir le niveau de service habituel tout en garantissant la sécurité et la rapidité de livraison.
La sécurité, une priorité
Nous achetons des masques, des gants, des antiseptiques en grande quantité pour fournir des milliers de nos coursiers à travers le pays. Dans les agences DPD, nous réalisons des marquages pour maintenir la distance requise. De plus, nous avons conclu un accord avec une entreprise qui effectue la désinfection des terminaux. Pendant la désinfection, qui dure au moins deux heures, nous ne pouvons ni accepter, ni envoyer des marchandises, mais les clients font preuve de compréhension.
Pour limiter la propagation du coronavirus, nous avons organisé une livraison sans contact dans toute la Russie. Notre employé dépose le colis devant la porte du destinataire, s’éloigne à une distance de sécurité et laisse le client récupérer le colis. Il n’est pas nécessaire de présenter un passeport et de signer des documents.
Pour augmenter la part des commandes prépayées et réduire le nombre de contacts, nous avons rendu possibles les paiements via notre site. mis en place la possibilité de payer via le site. Cette option a été ouverte dès le début de l’année aux clients MyDPD, elle sera bientôt accessible à tout le monde.
Augmentation des volumes et autres difficultés
Le nombre d’envois dans le segment B2C (achats en ligne) a considérablement augmenté. Les volumes que nous traitons aujourd’hui sont supérieurs à ceux de la période des soldes d’automne et de décembre dernier. De plus, nous avons eu très peu de temps pour nous préparer à ce pic.
Le volume de frêt surdimensionné a augmenté, il est difficile à traiter en mode automatique et doit donc l’être en mode manuel.
La fermeture des frontières et l’annulation de nombreux vols ralentissent les processus. Nous sommes obligés d’utiliser les livraisons terrestres au lieu des livraisons aériennes, nous ne pouvons pas livrer à certains pays – par exemple, au Kirghizistan et en Ouzbékistan.
Les restrictions dans les régions sont une autre difficulté : il faut obtenir des laissez-passer spéciaux, déposer des demandes auprès de l’administration locale, tenir compte de toutes les règles spécifiques.
Que peut-on faire dans la situation actuelle?
Personnel supplémentaire
Malgré toutes les difficultés, nous continuons à livrer des colis en Russie et à l’étranger. Tous nos efforts visent à faire face aux volumes croissants : nous recrutons des employés, nous travaillons avec les sociétés de taxis, ce qui nous permet de résoudre partiellement le problème des coursiers, qui manquent le plus.
Informer
Plus que jamais, il est important d’être constamment en contact avec les clients et de les informer. Nous avons créé une page spéciale que nous mettons à jour presque quotidiennement.
Nous remercions les clients qui se montrent compréhensifs face aux éventuels retards de livraison. Pour notre part, nous faisons de notre mieux pour assurer les livraisons dans les meilleurs délais.
Ce qui nous aide
La préparation des pics saisonniers
Le projet Quota, conçu pour franchir le pic saisonnier de 2019, nous aide à résoudre les difficultés liées à l’augmentation des volumes. Son principe est le suivant : avec les 30 premiers clients, nous faisons une estimation du nombre de livraisons pour la période à venir et embauchons du personnel supplémentaire en fonction de ces volumes.
L’équipe DPD
Les difficultés de cette période sont retombées sur nos employés. Nous travaillons tous jour et nuit.
L’équipe de DPD est soudée, nos employés travaillent en moyenne 10 à 15 ans dans l’entreprise. La conservation de notre équipe est une mission importante pour nous.