La Chambre de commerce et d’industrie franco-russe (CCIFR) a eu l’honneur d’accueillir, le 12 décembre 2011, Édouard COURTIAL, secrétaire d’État des Français de l’Étranger, lors d’une rencontre dans les locaux de la CCIFR avec la communauté d’affaires française de Russie, en compagnie de S.E.M. Jean de GLINIASTY, Ambassadeur de France en Russie, d’Emmanuel QUIDET, Président de la CCIFR, de Pavel CHINSKY, Directeur général de la CCIFR,et de Cédric ETLICHER, Conseiller de l’Assemblée des Français de l’Étranger pour la Circonscription de Moscou. Ce fut l’occasion d’évoquer les différents problèmes auxquels sont confrontés les Français vivant à Moscou.
La question de la vision qu’a l’État français des entrepreneurs expatriés a été centrale et concerne de très près la communauté d’affaires française en Russie.
Le retour en France a été abordé dès les premiers instants. Les ressortissants français ont en effet souvent l’impression d’être accueillis avec froideur par les autorités et d’être perçus comme des fraudeurs lors des contrôles fiscaux, si bien qu’ils ont le sentiment de ne pas être suffisamment considérés au regard de leur contribution au rayonnement de la France à l’étranger.
On a par ailleurs émis le souhait d’avoir plus de contacts avec les autorités françaises. Alors que les chambres de commerce des autres pays accueillent régulièrement des responsables politiques, les représentants français sont souvent rétifs à faire le déplacement. L’absence de ces visites est en effet un manque à gagner pour la respectabilité de la communauté d’affaires française.
Pour améliorer l’image des expatriés, Édouard COURTIAL a évoqué l’idée d’une année des Français à l’étranger afin de mettre en avant leurs actions et montrer leur impact sur la vision qu’ont les étrangers des Français et de la France.
Enfin, le potentiel de la France en Russie a été exposé. En dépit de ses réserves de 500 milliards de dollars (3e réserve mondiale, derrière la Chine et le Japon), la Russie a un besoin de financement pour son développement tel qu’il ne peut se faire que par un partenariat public-privé. Forte de grands groupes tels que Vinci ou Veolia, la France dispose d’atouts indéniables dans l’attribution de ces marchés.