Le 13 octobre, la Chambre de commerce et d’industrie franco-russe (CCI France Russie) a officiellement rejoint l’Initiative « un espace économique commun de Lisbonne à Vladivostok ».

Au cours de la rencontre, le président de la Chambre de commerce et d’industrie franco-russe, Emmanuel Quidet, et le co-président de l’Initiative, Ulf Schneider, ont souligné l’importance de l’implication des entreprises françaises dans cette Initiative.

Emmanuel Quidet a signé un protocole commun d’adhésion à l’Initiative. Il a souligné que  «la mission des entreprises est de construire des ponts sur notre continent, même dans les périodes politiquement difficiles. Historiquement, la France a toujours été attachée à l’idée de créer un espace commun entre l’Atlantique et le Pacifique. Désormais, nous continuerons à travailler activement dans cette direction ».

«Nous avons besoin d’un dialogue officiel au niveau technique entre l’Union économique eurasiatique et l’UE. La coopération sur des projets concrets aide de manière égale les économies des deux unions », a déclaré Ulf Schneider, coprésident de l’Initiative « Lisbonne-Vladivostok » et président de SCHNEIDER GROUP. «Nous considérons comme particulièrement important le soutien de la communauté d’affaires française en la personne de la CCI France Russie. Ce n’est qu’avec les Français que notre Initiative aura la force pour développer cet important projet dans les mois et les années à venir. ».

L’Initiative « Un espace économique commun de Vladivostok à Lisbonne »

Depuis 2015, cette initiative appelle à un dialogue officiel constructif entre l’UE et l’Union économique eurasiatique (UEEA). L’UEEA est une union économique fondée en 2014 par la Russie, la Biélorussie, l’Arménie, le Kazakhstan et le Kirghizistan. Depuis, plus de 100 entreprises, associations et centre analytiques de 9 pays ont rejoint l’Initiative. Un groupe de travail composé de décideurs politiques et économiques se réunit plusieurs fois par an dans les pays de l’UE et de l’UEEA. L’agenda de l’Initiative comprend des projets tels qu’un marché pharmaceutique commun, l’harmonisation des réglementations douanières, de la législation fiscale, des règles et normes techniques, un marché financier commun et un régime de visa simplifié.