Le 13 novembre, la Chambre de commerce et d’industrie franco-russe (CCI France Russie) et Arval ont organisé un webinaire en ligne, consacré aux principales tendances et perspectives de développement de la flotte de véhicules d’entreprise en Russie.
Le webinaire était animé par Natalia Zakharova, directrice commerciale d’Arval et Alexeï Koulikov, directeur du conseil stratégique d’Arval.
Début 2020, Arval a mené une enquête annuelle indépendante sur les tendances des flottes d’entreprises dans les principaux pays de sa présence. 5600 entreprises de 20 pays, dont la Russie, ont participé à l’enquête. Lors de l’événement, les résultats des recherches les plus intéressants ont été présentés. La version complète de l’étude est disponible en téléchargement gratuit sur la plateforme analytique Arval Mobility Observatory sur le site arval.ru. La plateforme publie des informations d’actualité dans le domaine du transport d’entreprise.
Natalia Zakharova a parlé des modalités de la réalisation de l’étude. Les données à analyser ont été collectées de deux manières: lors d’un entretien en direct et en ligne. A noter que l’étude a été réalisée début 2020, et de ce fait ne comporte pas d’informations sur l’impact du coronavirus sur le marché des flottes de véhicules d’entreprise. Le public cible était constitué d’entreprises possédant au moins 1 véhicule. Ils ont été répartis selon la taille de l’entreprise et le secteur économique.
En Russie, 254 entreprises ont été interrogées, réparties en 4 sous-groupes: les entreprises de 10 personnes maximum, les petites entreprises (jusqu’à 100 employés), les entreprises moyennes de 100 à 499 employés, et les grandes entreprises (à partir de 500 employés). Outre le critère de taille de l’entreprise, le secteur économique a également été pris en compte. Parmi les secteurs ont été mis en évidence la construction, l’industrie, les services et le commerce.
A l’issue de son intervention, Natalia Zakharova a tiré les principales conclusions. Pour chaque bloc de questions, les résultats suivants ont été obtenus par rapport aux données moyennes dans le monde:
– les flottes de véhicules en Russie sont de taille moyenne et sont exploitées plus longtemps que dans les autres pays;
– l’élaboration d’un carburant alternatif à base de gaz est en cours (cependant, l’essence et le diesel restent le carburant principal);
– les entreprises sont prêtes à envisager des solutions alternatives dans le domaine des solutions d’entreprise;
– les entreprises favorisent l’achat de véhicules plutôt que la location ;
– les équipements télématiques sont principalement utilisés pour la sécurité et la localisation des véhicules.
Les technologies modernes qui font partie intégrante de la vie au XXIe siècle font leur entrée dans les flottes de véhicules d’entreprise. L’utilisation d’équipements télématiques en Russie est beaucoup plus populaire qu’en Europe. Alexeï Koulikov a énuméré 3 raisons principales pour lesquelles les entreprises russes utilisent la télématique:
- La télématique permet de localiser le véhicule et d’augmenter sa sécurité;
- La technologie améliore également la sécurité du conducteur;
- L’utilisation d’équipements télématiques réduit considérablement l’utilisation non sanctionnée des véhicules d’entreprise.
Indépendamment de la popularité de l’équipement, de nombreuses entreprises refusent de l’utiliser. Ils ne sont pas convaincus de l’utilité des données collectées par télématique, de la rentabilité de l’investissement dans l’installation télématique ; de plus, l’utilisation des équipements télématiques nécessite une attention accrue de la part des conducteurs.
Selon l’intervenant, il existe de nombreuses raisons pour installer des équipements télématiques. Parmi celles-ci, une consommation de carburant élevée, un nombre élevé d’amendes ou un kilométrage supérieur à la moyenne. Les entreprises qui ont déjà installé la télématique ou qui en ont l’intention estiment qu’elles pourront ainsi assurer la sécurité sur les routes et limiter l’utilisation des véhicules d’entreprise en dehors des heures de travail.
À la fin du petit déjeuner, les participants ont posé leurs questions aux intervenants sur l’étude présentée.
