À la sortie de Tourouvre, la route départementale 5 est recouverte d’une sorte de carrelage noir. Ce sont en réalité 2.880 panneaux photovoltaïques qui sont collés sur la chaussée. Toute la journée, même s’il n’y a pas de soleil, ils emmagasinent de l’énergie. Elle est ensuite injectée dans le réseau électrique. Ce kilomètre de route solaire doit produire chaque année 290 MW/H, ce qui est nécessaire pour l’éclairage public d’une ville de 5.000 habitants.
2.000 véhicules roulent désormais dessus chaque jour et la période de test qui s’ouvre jusqu’à la fin de l’année prochaine doit permettre de vérifier, en vrai, si le concept supporte à la fois les intempéries mais aussi le va-et-vient des automobiles et des camions. Les panneaux de 7 mm d’épaisseur sont prévus pour résister à un million de passages de poids-lourds. Ce sera aussi l’occasion de tester le revêtement à base de résine et de grains de verre qui évitent que la chaussée ne se transforme en patinoire quand il pleut.