Le 20 mai à la CCI France Russie s’est tenue une réunion du Comité Infrastructures digitales, durant laquelle les participants ont évoqué la façon dont les corporations travaillent avec les startups et pourquoi ce travail est l’un des moteurs de la transformation numérique des entreprises.
Dmitry Demidenko, directeur général de Skif Consulting, vice-président de la CCI France Russie, a parlé aux participants de la réunion du corporate venture building (CVB) et d’autres tendances contemporaines dans l’interaction des entreprises et des startups. Il existe plusieurs solutions pour une coopération efficace avec les startups : la création de fonds de capital-risque, d’accélérateurs et une interaction active avec les jeunes entreprises. Selon les données récentes, le volume de CVB a considérablement augmenté par rapport à l’année précédente. L’intervenant a également présenté les principales caractéristiques du travail avec les fonds de capital-risque.
Nikolaï Mitiouchine, directeur des investissements d’ABRT VC, a expliqué comment réactiver les corporations en travaillant avec les startups alimentaires. La coopération avec différentes startups est bénéfique aux grandes entreprises. Pourquoi est-ce nécessaire ? « Premièrement, cela permet de renforcer les positions sur le marché à l’aide de nouveaux produits, deuxièmement, cela permet de rester dans la tendance et de renforcer nos activités avec des solutions technologiques innovantes », a souligné Nikolaï Mitiouchine. Il existe différentes manières d’interagir avec les startups : prise de participation dans une startup, intégration du produit d’une startup dans la gamme de produits de l’entreprise, intégration des produits de l’entreprise dans les canaux de vente des startups, intégration technologique et création d’une joint-venture.
Ilia Kiriouchkine, directeur des initiatives stratégiques et des innovations chez Schneider Electric, a présenté l’expérience de Schneider Electric dans l’interaction avec les startups. L’entreprise développe actuellement deux axes d’innovation : internes et externes. Ainsi, la société met en œuvre des innovations internes dans ses entreprises russes Electroshield Samara et Mekhanotronika, et des innovations externes – en partenariat avec les centres d’innovation de Skolkovo et Innopolis, ainsi que des plateformes éducatives dans les universités russes. En ce qui concerne la deuxième direction, l’entreprise s’est ici fixé 3 objectifs principaux : créer un écosystème de partenaires, développer de nouveaux domaines d’activité et assurer un retour sur investissement. « Ces objectifs sont mis en œuvre dans trois directions : sélection et accompagnement d’idées et de startups prometteuses, organisation et développement de partenariats dans la mise en œuvre de nouveaux projets, étude d’opportunités d’investissements en capital-risque », a déclaré Ilia Kiriouchkine.
La réunion s’est terminée par une discussion, au cours de laquelle les participants ont posé des questions aux intervenants.
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