En avril aura lieu à Moscou la première édition du salon de l’industrie alimentaire Sirha, au sein duquel se dérouleront les éliminatoires du prestigieux concours culinaire Bocuse d’Or, le festival de la cuisine créative Omnivore et le concours international de concepts de la restauration « Palme d’or ». Il s’agit du principal salon en France ayant également lieu à Shanghai et à Istanbul.

Le magazine Vedomosti-Piatnitsa a publié une interview avec la directrice générale du Sirha, Marie-Odile Frondeur dans laquelle elle confie que les organisateurs du salon espèrent intéresser le public des deux villes.

« Pour qu’un croissant soit bon, il doit contenir 50% de beurre au minimum. A Moscou une telle pratique de la viennoiserie n’existe pas. Aussi, la seule solution ici est d’utiliser des produits semi-finis congelés dont la cuisson est finalisée sur place. Pour un français, la différence avec un vrai croissant existe et elle est grande. Mais il n’y a pas d’autre solution – en Russie, il n’existe pas de formation professionnelle de qualité en matière de cuisine, d’attitude correcte envers cette profession. En France, par exemple,  il existe le concours « Artisan de l’année », c’est un prix prestigieux. Néanmoins, j’espère que les concours qui auront lieu à Moscou dans le cadre du Sirha pourront stimuler le développement de la profession. Notre objectif est de voir un participant russe remporter le Bocuse d’Or ».

Extrait de Vedomosti