PSA Peugeot Citroën a officialisé le 20 septembre 2012 l’ouverture de négociations exclusives avec la compagnie de chemins de fer russes afin de lui céder 75% de sa filiale GEFCO.
La cession marque une nouvelle étape du plan qui doit permettre au constructeur automobile, qui souffre de la chute des ventes en Europe, d’améliorer ses finances puisque cette vente doit lui rapporter 800 millions d’euros. PSA, en cédant une part majoritaire dans sa filiale, se prive d’une activité très rentable. Le chiffre d’affaires de GEFCO atteignait 3,78 milliards d’euros en 2011 et devrait augmenter encore suite à la signature de l’accord de transfert de l’essentiel des activités logistiques de General Motors à GEFCO.
Pour RJD, il s’agit du premier gros actif du monopole ferroviaire à l’étranger. Celui-ci indique vouloir conserver toutes les activités du transporteur "y compris celles qui travaillent pour PSA" et espère profiter du savoir faire de GEFCO. L’accord prévoit que le siège social de GEFCO reste en France et que l’entreprise conserve son dirigeant actuel, Luc Nadal. GEFCO espère de son côté « poursuivre sa stratégie d’expansion géographique, en Chine, en Inde et en Amérique latine, mais aussi accélérer son développement en Europe centrale et orientale et plus particulièrement en Russie ».
L’opération doit à présent être présentée aux instances représentatives du personnel et également être approuvée par les autorités de la concurrence des pays concernés.
Basé sur un article de Challenges et Les Echos, 20/09/2012