Vassily Pozdychev, vice-président de la Banque centrale de Russie était l’invité d’honneur de la CCI France Russie.
L’événement a réuni les directeurs financiers de grandes entreprises françaises, des investisseurs, des représentants de banques, des dirigeants de sociétés de conseil. La rencontre qui a duré 1 h 30 a entraîné de nombreuses questions de la part de l’auditoire.
Lors de sa présentation sur le thème du « Développement du système bancaire de la Fédération de Russie : bilan et perspectives », Vassily Pozdychev a présenté la politique de la Banque de Russie et les effets que peuvent avoir les mesures de régulation sur les entreprises :
« La principale tendance pour l’année 2017 est la croissance du volume des dépôts des particuliers qui pourrait atteindre 7-9%. Les dépôts de la clientèle professionnelle ont atteint 24,5 trillions de roubles et ceux des particuliers : 24,1 trillions de roubles ».
« L’amélioration de la situation économique et la stabilisation du niveau de risques dans le système bancaire contribue à la croissance des bénéfices pour les banques russes. A la fin de l’année 2017, le montant des bénéfices pourrait atteindre 1 trillion de roubles ».
« Une tendance réjouissante : le crédit hypothécaire se développe de façon plus dynamique que les crédits à la consommation. Les crédits hypothécaires sont traditionnellement d’une qualité plus élevée parmi tous les segments du marché ».
« La Banque centrale purge le système des banques faibles, inefficaces et qui enfreignent les lois. Toutes les banques auquel on a retiré la licence au cours des 3 dernières années ne représentaient que 4% des actifs bancaires. Ainsi, leur retrait du marché assainit le secteur bancaire, ne menace pas sa stabilité et favorise le développement d’une concurrence équitable ».
Le vice-président de la Banque centrale a également présenté en détails les tendances et les nouvelles conditions de travail des banques : exigences de fonds propres, procédures de vérification, nouveautés dans le secteur des crédits à la consommation et perspectives de transition des banques vers les modèles internes d’évaluation des risques etc.