Le 25 juin, le Comité PR, communication et marketing de la CCI France Russie a examiné les nouvelles tendances en matière de développement de la publicité télévisée. Natalia Roumiantseva, responsable du département marketing de NSK, Ksenia Akaloupina, adjointe au chef du département des ventes directes de Regional Media, et Evgeny Etin, directeur général de Performance Marketing Agency, ont partagé leur expérience avec le public. 

Natalia Roumiantseva a ouvert la séance avec une intervention dans laquelle elle a démontré l’impact du développement intensif d’Internet sur la publicité télévisée. Selon Natalia, la publicité télévisée reste le principal moyen de communication entre producteurs et consommateurs. La télévision présente également de nombreux avantages par rapport à Internet. La publicité télévisée atteint un public plus large, il offre un meilleur contenu et crée un niveau de confiance plus élevé. Natalia estime qu’aujourd’hui la fusion est en cours entre le public d’Internet et celui de la télédiffusion classique. 

Dans la deuxième partie de son exposé, Natalia a présenté les innovations technologiques du marché publicitaire offertes par la société NSK. Par exemple, la société a récemment testé, conjointement avec Pervy kanal, l’utilisation de HbbTV, une norme télévisuelle  pour le transfert d’offres supplémentaires d’Internet vers la télévision, dans la publicité. Cette technologie permet aux consommateurs potentiels de se familiariser avec le produit annoncé. Jusqu’à présent, le test couvrait un public restreint, mais l’effet était déjà perceptible. En outre, NSK propose à ses clients des publicités basées sur les caractéristiques comportementales du public, des déclencheurs et de BIG TV. 

Natalia a ensuite passé la parole à Ksenia Akaloupina, adjointe au chef du département des ventes directes de Regional Media, qui s’est appliquée à détruire les cinq mythes les plus répandus sur la publicité télévisée. 

Premièrement, contrairement à une croyance répandue, la publicité à la télévision n’est pas extrêmement chère: des études montrent que le coût de 1 000 contacts à la télévision n’est pas plus élevé que celui d’autres canaux de publicité. Parallèlement, la télévision couvre un public plus large et 60% des téléspectateurs attentifs à la publicité télévisée. 

Deuxièmement, le coût de la diffusion d’un spot sur les chaînes de télévision centrales n’est pas fixe. Le prix dépend de facteurs tels que le minutage, la période de diffusion de la campagne publicitaire, l’heure et l’étendue géographique de la diffusion. 

Troisièmement, le montant dépensé pour une campagne publicitaire ne garantit pas le succès. L’effet dépend plutôt d’une définition claire des objectifs, de l’analyse de l’environnement concurrentiel et du public cible. 

Quatrièmement, contrairement à l’opinion générale selon laquelle Internet évincerait progressivement la télévision, il n’y a pas de concurrence entre ces deux médias. Les recherches montrent que la taille de l’audience télévisée depuis le début des années 2000 est restée presque inchangée. 

Enfin, la télévision reste un territoire de sécurité pour la marque et un outil puissant pour sa formation. 

Dans la dernière partie de la réunion, Evguéni Etin, directeur général de l’agence Performance Marketing, a présenté son intervention. Evguéni a parlé des principaux outils de promotion b2b et b2c dans l’environnement Internet. Parmi les mécanismes clés, l’intervenant a distingué l’optimisation du référencement, la publicité contextuelle, la publicité sur les réseaux sociaux, les relations publiques numériques, la gestion de la réputation dans les moteurs de recherche (SERM) et la gestion de la réputation sur Internet (ORM). 

A la fin de la réunion, les intervenants ont répondu à toutes les questions posées par le public. 

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